[ Vendredi 15 juillet 2011 ]

Parlez-moi du passé

Avec le poids des années
J'ai cherché nos baisers
Mais après toi le verbe aimer
S'est fermé est comme usé

[...]

Parlez-moi de nous
Parlez-moi du passé
Des rêves fous
Qu'on laisse s'envoler
Parlez-moi de nous
Des projets qu'on a faits

[...]

Près de toi j'ai trop rêvé
A hier, à jamais
Mon cœur avait oublié
Quelque part de s'ancrer

"Hélène Ségara - Parlez-moi De Nous"

[ Mercredi 13 juillet 2011 ]

Un océan de bonheur

Je n'arrive pas à m'arrêter de t'aimer.

Quelques gouttes de sentiments pour toi sont restés posé un long moment au fond de mon cœur. Sans que j'y prête attention. Sans m'en soucier. Et puis on a secoué bien trop violemment mon cœur. Les gouttes sont remontées à la surface et commence à former un océan. Un océan de manques, un océan d'amour.

[ Mercredi 13 juillet 2011 ]

Premiers baisers

http://i.need.you.cowblog.fr/images/DSC04933.jpgTu te rappel?

          C'était dans un couloir le plus loin possible de tout ce monde,qui ne cessais de grouiller autour de nous. Tu avais passé l'après midi avec deux de mes amies.Enfin disons, deux connaissances. Quelques semaines seulement qu'on étais tous arrivés ici. Elles m'avaient dit que d'après elles, d'après le peu de mots que tu as dit, tu n'étais pas vraiment attiré par moi. Pas vraiment près pour avoir une petite amie, tout de suite. Tu avais dit à un de tes ami ces quelques mots qui m'ont fais sourire. Tu étais "D'ACCORD" pour sortir avec moi. Mais bien trop timide pour quoi que se soit. Quelques jours plus tard, on est venu me faire comprendre qu'il fallait que je fasse le premier pas. Ah bon. C'est pas à l'homme de faire ces choses la? Timide aussi. Très timide. Trop timide.
 
Je me demande ce qu'il y avais de plus cette fois ci par rapport aux autres fois où je n'ai jamais eu le courage d'aller voir l'homme qui me plaisait.
C'était différent. Tu étais différent.

          Tu étais mon premier. Mon vrai premier. On ne se connaissait pas. Du tout. Il s'était installé entre nous des jeux de regards. Des jeux de sourire. Et puis, comment faire connaissance en trois semaines? Tu m'intriguais. Tu étais un mystère pour moi. Mes premières paroles ont été une question, quel âge as tu? Tu paraissais tellement plus vieux que nous tous. Tu t'amusais avec moi. Tu m'as répondu, heu vingt six ans. Et je te croyais. Jusqu'à se qu'on me dise que se n'est pas possible, quand il passera son CAP, dans deux ans, il en aura vingt huit. Alors tu m'as fait marché. Longtemps. Jusqu'à ce que je me rende compte que tu as le même âge que moi. Même un peu plus jeune que moi. Deux mois de moins.

Ton sourire m'as charmé, ton accent me plaisait beaucoup. Ta voix était forte et en même temps si douce. Et puis tes yeux. Ce que je préfère chez toi. Pas bleue, ni vert, mais simplement marrons noisettes, en forme d'amande.

          J'en ai parlé à tout le monde, que tu me plaisais que j'aimerai sortir avec toi... Tout le monde, sauf toi. Je n'avais que seize ans. Je ne savais pas. Comment il fallait faire. Qu'est ce que c'était l'amour. Aimer, être aimé. Quelqu'un est venu me dire, c'est bon vas y fonce!
Alors j'ai foncé.
Un mardi soir, après manger, tu étais en train de t'amuser avec je ne sais plus qui, je t'ai demandé si on pouvais parlé, je t'ai emmené loin de tout se bruit, de tout le monde. Tu avais dis à quelqu'un que tu sortais d'une relation de deux ans, que tu n'avais pas la tête à ça, et puis en fait ben si tu voulais bien commencer une histoire d'amour avec moi. Je t'ai dis tout ça. Je t'ai demander, si maladroitement, euh, alors c'est bon? Je ne comprenais pas trop, mais bon le principal était que je sois avec toi. Tu avais l'air tout déboussolé, tout perdu. J'ai compris pourquoi plus tard. Tu n'avais jamais eu de petite amie. Et la seul raison d'avoir menti, c'est que tu étais vraiment trop timide. Alors tu m'a dit oui, je me suis approché de toi et je t'ai embrassé, mais pas un petit bisous comme tu pensais. Un vrai baiser. Notre premier baiser lui n'a pas été timide. On a retraversé le couloir ouvert la porte main dans la main et là tout le monde avait un grand sourire aux lèvres et c'est comme si on avait fait la plus belle chose au monde! On a même reçu des félicitations. par ci par là. On a été le premier nouveau couple de ce début d'année deux milles cinq. J'avais tellement chaud et j'étais rouge comme une tomate, on est allé dehors juste devant l'entré de l'internat. Assis sur la table, main dans la main on avait tout les deux des sourires cons. Des sourires d'amour. Des sourires de bonheur.

[ Vendredi 8 juillet 2011 ]

Encore

           Il m'a encore repris la tête hier soir. Pour rien. Pour n'importe quoi. Je n'en peux plus. Comment peut on dire d'une femme, qu'elle est votre femme pour la vie. Que c'est avec elle que l'on veut avoir des enfants ... Et lui prendre la tête pour un oui, pour un non, parce que j'ai eu une demis heure, voir une heure de retard par rapport à mon estimation du matin. Impression d'être une gamine. Impression de devoir demander l'autorisation pour tout. Impression de suffoquer. Suffoquer. Impression d'être coupable à chaque fois. Impression de ne pas être normal. Mais non, ce que je veux c'est juste vivre. Vouloir vivre. C'est tout. C'est rien, mais tellement beaucoup. Pour lui. 

[ Vendredi 8 juillet 2011 ]

Hier

          http://i.need.you.cowblog.fr/images/lebollenbergpaysages2fc982T650.jpgJ'ai composé ton numéro hier soir. Je le connais par cœur. Il n'était pas loin de vingt trois heures. C'est la deuxième fois que je fais ça. Première fois en pleine journée. Je n'ai pas eu de réponse, et tu n'as pas de répondeur. Et l'autre fois, hier. En #31#. Curieuse de savoir si tu as gardé mon numéro dans tes contacts, si je ne me cache pas, est ce que tu réponds? Mais je n'ai pas le courage. Hier, tu as répondu. Un léger "Alloo". J'ai tout de suite raccrocher. Mais j'aurai du attendre. Attendre de t'entendre dire plusieurs fois "Alloo". Attendre que ta voix fasse le tour de ma tête pour faire un crochet par mon cœur
    
          Je sais qu'il faudrait que je te le dise tous ça. Qu'il faudrait ne pas raccrocher. Qu'il faudrait avoir du courage. Te dire que tu me manques. Te dire que je regrette. Te dire que j'ai envie de repartir à zéro. Enfin, non, pas à zéro. On a déjà tellement construit ensemble. Toi & Moi. Repartir de fin octobre deux milles neuf. Repartir de la. Repartir de nous. Avec nos rêves & nos étoiles pleins les yeux. Avec notre insouciance et notre naïveté.
 
Mais ... Je ne suis pas seule.

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